mardi 27 juin 2023

SNTF سكك حديدية: برنامج رحلات خاص بعيد الأضحى

 




SNTF2023 سكك حديدية: برنامج رحلات خاص بعيد الأضحى

La banque des Brics prête à ouvrir ses portes à l’Algérie

 

La banque des Brics prête à ouvrir ses portes à l’Algérie


La nouvelle banque des Brics, la New Development Brics Bank (NDB), voit d’un très bon œil l’intention de l’Algérie de souscrire à son capital, pour en devenir membre à part entière.


C’est du moins ce que confirme la présidente de cette institution financière multilatérale, qui s’érige de plus en plus comme un contrepoids au système financier international actuel, celui de Bretton Woods, du FMI, de la banque mondiale et de ses différentes filiales en l’occurrence.

Portée à la tête de la NDB en mars dernier, Dilma Rousseff, ancienne présidente du Brésil, proche de l’emblématique Lula, président en exercice du Brésil, accueille en effet « favorablement » la demande d’adhésion de l’Algérie à cette institution financière internationale au colossal capital social de 100 milliards de dollars.

Lors d’une rencontre qu’elle a eue avec le ministre des finances Laâziz Faïd, en marge du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, tenu à Paris les 22 et 23 juin courant, Rousseff a assuré que la présidence et les membres du conseil des gouverneurs de la NDB,
« accueillent favorablement » la demande d’adhésion de l’Algérie à leur institution, selon un communiqué officiel rendu public hier par le ministère des finances.

Le même communiqué précise que « les modalités pratiques » liées au processus de cette adhésion ont été au cœur de cette rencontre, qui a également donné lieu à des échanges
entre le premier argentier du pays et la « principale banquière » des Brics autour de
« la nouvelle architecture financière mondiale et le rôle attendu des institutions
financières multilatérales pour le financement du développement dans son sens le
plus large, à la lumière des défis multidimensionnels auxquels sont confrontés
notamment les pays en développement ».

«Nouveau centre de gravité»

En empruntant le chemin prometteur des Brics et de leur nouvelle grande banque
de développement, qui se pose en alternative quelque peu discrète mais néanmoins
très sérieuse au système de Bretton Woods et à l’hégémonie coûteuse et contestée du
roi dollar, l’Algérie œuvre tout simplement à se rapprocher du « nouveau centre de gravité » autour duquel commencent déjà à graviter une partie de plus en plus importante de
la planète.

Un nouvel enjeu économique et financier, mais aussi diplomatique et géopolitique que le chef de la diplomatie algérienne Ahmed Attaf a si bien explicité dans une récente interview à l’agence italienne Nova, en soulignant que dans « la vision stratégique du président de la République, un nouveau centre de gravité s’est formé en Asie centrale, et afin de préserver et de défendre les intérêts de notre pays, le président a donc significativement orienté la
diplomatie algérienne vers cette région du monde ».

Aussi l’Algérie, avait-il signifié dans le même contexte, « attend avec impatience le prochain sommet des Brics qui se tiendra en Afrique du Sud en août prochain » pour confirmer sa qualification au cercle restreint des Brics, tout en ayant d’ores et déjà fait part de son intention de « contribuer au capital de la New Development Brics Bank », a-t-il ajouté.

Porteuse d’un nouveau dessein pour un nouvel ordre économique et financier mondial plus multilatéral et moins concentré sur le dollar américain et les conditionnalités souvent très contraignantes du FMI et de la banque mondiale, la NDB, faut-il le souligner, attire de plus en plus de monde parmi les pays émergents ou en développement qui souhaitent entrer
dans son capital et bénéficier par-là même de son gros portefeuille de fonds destiné à
financer des projets de développement durables et équitables.

Basée au cœur de la mégapole économique chinoise Shanghai, cette grande banque, dont le capital initial a été souscrit à l’origine à parts plus ou moins importantes par les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), a accueilli récemment quatre nouveaux membres, en l’occurrence l’Uruguay, l’Égypte, le Bangladesh et les Émirats arabes unis.

Tel que mis en avant par sa présidente en exercice, lors de sa prise de fonctions en mars
dernier, le défi essentiel pour ce nouveau pôle financier mondial est d’abord « de fournir un financement à une échelle suffisamment importante pour faire face aux besoins économiques, sociaux et environnementaux de divers pays ».

Un challenge « très important qui nécessite beaucoup de financements et l’aide de différents pays », avait-elle précisé.


Source:lalgerieaujourdhui.dz

patrimoine ancestral reflétant l'identité algérienne

patrimoine ancestral reflétant l'identité algérienne










Le costume traditionnel, un patrimoine ancestral reflétant l'identité algérienne

ALGER- De l'Est à l'Ouest, du Nord au Sud, la variété du costume et de l'habit algériens est telle qu'elle ne saurait être répertoriée. Issu de multiples brassages historiques, ce patrimoine séculaire est le reflet de l'identité et d'un savoir-faire algériens ayant résisté, pour la plupart, au temps et aux diverses menaces d'effacement.

Si les écrits relatifs à ce pan du patrimoine matériel national sont essentiellement ceux de Français réalisés durant leur présence en Algérie, nombre de travaux de recherche ont été menés après l'indépendance par des chercheurs et spécialistes algériens, dont ceux de Leila Belkaïd qui compte parmi les références les plus fouillées et crédibles en la matière.

"Costumes d'Algérie" et "Algéroises, histoire d'un costume méditerranéen" fournissent ainsi une richesse de données précises sur le costume méditerranéen, algérois en particulier, même si l'auteur se référé grandement aux archives occidentales, la plus ancienne source d'informations, souligne-t-elle, étant un texte espagnol datant de la fin du XVI siècle, tout en déplorant le manque d'"objectivité de l'idéologie coloniale" ainsi que le message "réducteur" véhiculé.

Dans son 2éme ouvrage dédié au costume algérois, elle annote qu'au XVème siècle, celui-ci était composé d'un drapé (Fouta), pagne long et rayé, d'un péplum à fibules et d'un voile de sortie, d'un costume cousu et fermé (tunique, chemise) ainsi que d'un Seroual, pantalon en fourreau d'intérieur et de sortie.

Ces trois combinaisons différaient selon la classe sociale, l'âge et la saison, alors que le costume cérémonial était réalisée dans des étoffes plus luxueuses, informe-t-elle encore, indiquant que la 1ére description précise du costume algérois remonte à fin XVI siècle, à savoir la chemise fine (Qmedja) et les chemises-tuniques, pièces majeures des citadines et caractérisées par leur sobriété, avant que l'arrivée des Andalous et des Morisques d'Espagne après la chute de Grenade n'introduise la broderie de l'encolure des tuniques de plastrons.

Biologiste de formation et enseignant à l'Université de Annaba, Farouk Khelfaoui voue une passion au patrimoine algérien, dont l'habit traditionnel, et s'est appuyé dans ses recherches avancées sur des travaux comme ceux de Leila Belaud, mais essentiellement sur la mémoire populaire ainsi que les peintures d'orientalistes crédibles, précise-t-il à l'APS.

"Le costume traditionnel algérien raconte une histoire mais aussi des codes", fait-il remarquer, avant de noter que le plus antique habit algérien, celui des Amazighs en l'occurrence, était constitué d'une longue et droite tunique, ornée de franges et qui serait l'ancêtre de l'actuelle Gandoura, à l'origine de l'appellation de Thakendurth, la robe typique kabyle.

Et de détailler les particularités des différentes régions du pays, à commencer par la tenue d'apparat algéroise qui s'est développée sous le règne ottoman, dont le Karaco, gilet à manches longues et joliment brodé, précédemment appelé Ghlila, avant qu'il ne connaisse la coupe cintrée sous l'influence européenne du début de la colonisation.

                              

L'apport de la civilisation andalouse....

               

L'apport de la civilisation andalouse a donné lieu également à la fameuse Kassaka algéroise, une tunique en dentelle au-dessus de laquelle se porte la Fermla, un gilet brodé au fil d'or ou d'argent, Fetla ou Medjboud. Ceci, alors que le Serouel a pris plusieurs formes, Mdaouer (bouffant), Tastiffa (plissé), etc, qui comme M'harmet Leftoul (foulard à franges), accompagne invariablement le Karaco.

Autre symbole de l'habit algérois, qui résiste non sans peine à la modernité, le Haïk, intimement associé à l'histoire d'Alger "El-Mahroussa" et assez ressemblant à la M'lahfa des Ouled Naïl, dans l'Est du pays, dont la capitale Constantine est réputée pour sa gandoura Fergani en velours et l'art de la broderie (Tarz) qui en représente l'ornement, fait encore savoir Mr Khelfaoui.

"Il existe un autre type de gandoura, celle du Tell, typique à Constantine et Annaba, agrémentée de passementerie métallique en lamelles d'argent et un autre modèle à base de soie ou de brocart, brodé de perles ou de paillettes propres à ces villes et à celle de Jijel", poursuit-il, évoquant, par ailleurs, le "Djelal annabi, une gandoura assortie d'un caftan brodé ou encore Qaftan Qronfla et Qaftan El Qadi, égalementde  Annaba.

S'agissant de l'Ouest du pays, le même interlocuteur cite le costume d'apparat qu'est Lebsset El Arftan, le costume nuptial de Tlemcen qui englobe, outre le caftan, la coiffe conique l'accompagnant (Chedda) et qui figure dans la liste du patrimoine immatériel de l'humanité: "beaucoup d'éléments de cette tenue sont d'inspiration ottomane dont la coiffe", explique-t-il, citant également les pendentifs temporaux (Khross), en perlefine, le diadème en or chez les familles aisées, que les moins nanties remplaçaient par A3assabet El Wiz ou bien Soltani. Celui-ci étant un bandana en Mensouj serti de sequins d'or ou de louis d'or.

En plus de la paire de trembleuses "Raacha", élément décoratif au-dessus de la coiffe, de multiples colliers se portent avec ce costume de circonstance en usage dans les régions à influence andalouse et ont des ressemblances observées sur la Tagrifa mestghanemia, de l'autre ville de l'Ouest qu'est Mostaganem, mais dont la coiffe est toute autre, explique le chercheur.

A propos de cet habit souvent exclusivement attribué aux voisins de l'Ouest, le directeur de l'Agence algérienne du Rayonnement culturel (AARC), Abdelkader Bendâamache, assure que son arrivée chez ces derniers s'est faite vers le 16éme siècle, lorsque le sultan Abo Abbas Ahmed El-Mansour l'a vu pour la première fois en Algérie et en a été ébloui.

Typique à la Kabylie, Thakendurth est passée, au fil des décennies, de la simple robe longue droite à celle d'usage à ce jour, caractérisée par les couleurs vives et les broderies en zig-zag, et continue à se porter avec les bijoux typiques des Ath-Yanni, poursuit Mr Khelfaoui, sachant qu'au Sud du pays, les bijoux en argent agrémentent également la tenue traditionnelle des femmes targuies (Tassaghenasset), celui des hommes étant le Bazam, en plus du chèche qui a valu à ces derniers le qualificatif d'"hommes bleus".

















LE PHARE DE RAS AL-AFIA DE JIJEL

 LE PHARE DE RAS AL-AFIA DE JIJEL


L’EMBLÉMATIQUE JALON DE LA CORNICHE


L’emblématique phare de Ras Al-Afia, appelé “Le grand phare”, est le plus symbolique des jalons de la corniche jijélienne. De sa tour qui culmine à 45,2 m du niveau de la mer et à 16,8 m de celui du sol, il est une attraction à valeur touristique avant d’être une curiosité pour les non-initiés à ses secrets.



À quelque 6 km à l’ouest de la ville de Jijel, il renvoie l’image d’une tour mythique autour de laquelle se tissent des histoires et des légendes. Pourtant, sa conception répond à des impératifs de navigation maritime pour orienter les navires et leur éviter les écueils de la mer. Balayant dans tous les sens l’horizon, son phare rouge reposant sur une forteresse captivant les regards est d’abord un signal d’avertissement aux navires.
Conçu par un tailleur de pierre en 1865, sinon en 1907, selon certaines versions, le phare de Ras Al-Afia a pour principale vocation d’avertir les navires sur le risque de buter contre des rochers : la Salamandre, au nord du phare, et le banc des Kabyles, plus à l’Est. Faisant partie des 24 phares implantés tout au long de la côte algérienne d’Est en Ouest, sa lanterne s’illumine la nuit pour orienter les navires dans leur navigation dans la région. S’il veille sur la célèbre corniche, c’est tout simplement parce qu’il est son symbole de fierté et de splendeur. Fawzi Abid veille, à son tour, sur cet édifice et nous offre une visite guidée du portail d’entrée du site jusqu’à la lanterne mythique.



évoque avec tendresse et émotion le souvenir de son père. Sur le même mur est suspendu un baromètre pour renseigner sur l’état de la pression atmosphérique. Cet appareil fait partie de ce matériel qui ne s’use pas en dépit de cette époque de plus d’un siècle depuis l’édification de ce phare. Les poignées en cuivre des portes sont à leur tour intactes. “Elles n’ont jamais été changées, ce sont toujours les mêmes”, nous signale notre guide alors que nous grimpons les escaliers en colimaçon qui nous mènent au sommet du phare. Après avoir gravi ces marches, nous sommes face à la lanterne du phare mythique. D’une puissance de 1 000 volts, sa lampe s’allume pour guider les navires dans leur navigation.


LE PHARE DE RAS AL-AFIA DE JIJEL

“Le grand phare”, est le plus symbolique des jalons de la corniche jijélienne. De sa tour qui culmine à 45,2 m du niveau de la mer et à 16,8 m de celui du sol, il est une attraction à valeur touristique avant d’être une curiosité pour les non-initiés à ses secrets.


À quelque 6 km à l’ouest de la ville de Jijel, il renvoie l’image d’une tour mythique autour de laquelle se tissent des histoires et des légendes. Pourtant, sa conception répond à des impératifs de navigation maritime pour orienter les navires et leur éviter les écueils de la mer. Balayant dans tous les sens l’horizon, son phare rouge reposant sur une forteresse captivant les regards est d’abord un signal d’avertissement aux navires.

Conçu par un tailleur de pierre en 1865, sinon en 1907, selon certaines versions, le phare de Ras Al-Afia a pour principale vocation d’avertir les navires sur le risque de buter contre des rochers : la Salamandre, au nord du phare, et le banc des Kabyles, plus à l’Est. Faisant partie des 24 phares implantés tout au long de la côte algérienne d’Est en Ouest, sa lanterne s’illumine la nuit pour orienter les navires dans leur navigation dans la région. S’il veille sur la célèbre corniche, c’est tout simplement parce qu’il est son symbole de fierté et de splendeur. Fawzi Abid veille, à son tour, sur cet édifice et nous offre une visite guidée du portail d’entrée du site jusqu’à la lanterne mythique.


Toujours ravi de servir d’accompagnateur aux convives d’un jour, notre guide affiche toute sa fierté de servir ce lieu mythique. “Celui qui vient y revient”, nous prévient-il d’emblée. Le site d’implantation du phare est d’abord protégé. Pour des considérations écologiques, son intégrité est préservée. C’est ce que tient à nous préciser notre guide. Initié aux secrets du phare, il a hérité cette mission de veiller sur ce jalon maritime de son père, dont la photo trône dans l’une des salles de l’édifice. “Il est décédé après avoir servi ici pendant 25 ans”, confie notre interlocuteur, qui évoque avec tendresse et émotion le souvenir de son père. Sur le même mur est suspendu un baromètre pour renseigner sur l’état de la pression atmosphérique. Cet appareil fait partie de ce matériel qui ne s’use pas en dépit de cette époque de plus d’un siècle depuis l’édification de ce phare. Les poignées en cuivre des portes sont à leur tour intactes. “Elles n’ont jamais été changées, ce sont toujours les mêmes”, nous signale notre guide alors que nous grimpons les escaliers en colimaçon qui nous mènent au sommet du phare. Après avoir gravi ces marches, nous sommes face à la lanterne du phare mythique. D’une puissance de 1 000 volts, sa lampe s’allume pour guider les navires dans leur navigation.


En cas de coupure électrique, un groupe électrogène de secours se déclenche pour faire fonctionner la lampe de 650 volts. Le phare à la couleur rouge est rythmé à raison d’un éclat pour 5 secondes, alors que sa portée atteint 21 milles nautiques. L’accès au site se fait par route depuis la RN43 pour atteindre une bâtisse. Celle-ci a subi l’usure du temps et toute la construction semble avoir besoin d’une réhabilitation pour sa préservation. 


Un site en quête de réhabilitation 

C’est dans cette optique qu’une étude est lancée par l’Office national de signalisation maritime (ONMS), relevant du ministère des Travaux publics et des Transports pour la restauration du site. Intitulée “Opération de réhabilitation du phare de Ras Al-Afia”, celle-ci a été inscrite durant l’année en cours et son cahier des charges est en cours d’élaboration.

Selon l’ONMS, l’opération prévoit “d’effectuer une étude permettant de faire un état des lieux, d’expertiser les parties fortement dégradées, d’en analyser les causes et de proposer un traitement approprié, afin de pouvoir, à l’issue des travaux, prolonger la durée de vie de cet établissement”.

Il reste encore à quantifier et estimer les travaux, et élaborer les dossiers de consultation des entreprises pour le lancement des appels d’offres concernant les travaux, selon les données de l’ONSM.

Celle-ci annonce que l’étude comportera trois missions, dont la première “consistera à recueillir des données qui seront collectées sur les documents concernant le phare de Ras al-Afia (Jijel), et portera sur l’historique du phare, son site d’implantation et son environnement, les données et les plans concernant sa construction, les visites de l’établissement et l’élaboration d’un rapport détaillé sur l’état général de l’établissement, faisant ressortir l’identification des dégradations relevées”. La deuxième mission s’intéressera à “l’étude des solutions de réhabilitation et consistera en l’expertise du phare et en l’estimation du coût et des délais de réhabilitation”. La dernière portera sur “l’élaboration du dossier de consultation des entreprises et du cahier de charges pour la réalisation des travaux”. Il reste qu’après l’achèvement de l’étude, la démarche portera sur la demande d’inscription “d’une opération pour la prise en charge des travaux de réhabilitation du phare pour l’exercice 2022”.

Rien n’est donc acquis pour la réhabilitation du phare de Ras Al- Afia, qui subit, s’il convient encore de le noter, l’usure du temps de par son état vétuste. Au-delà de son intérêt pour la navigation, ce phare a une dimension touristique avérée. Sa réhabilitation pour la préservation de sa durée de vie, telle que prévue dans la fiche technique susmentionnée, est de nature à renforcer son statut de repère touristique de la corniche. “Nous aimerions qu’il soit valorisé sur ce plan. Nous sommes disposés à collaborer avec les services concernés pour faire de ce phare un site à inclure dans les circuits touristiques retenus à Jijel. La balle est dans le camp de ces services”, indique-t-on à l’ONMS. En attendant que ce vœu soit exaucé, des personnalités étrangères l’ont déjà visité. 


Un repère touristique 

“Elles ont toutes été subjuguées par le site de ce phare”, confie Fawzi Abid. “Certains ambassadeurs qui l’ont visité ont promis de revenir et sont revenus”, affirme-t-il, ainsi que d’autres personnalités de haut rang venues visiter Jijel et s’imprégner de sa beauté. La dernière personnalité à l’avoir visité est l’ambassadeur d’Italie qui a, lui aussi, promis d’y revenir.

Pour le reste, le phare de Ras Al-Afia n’est pas seulement un phare de jalonnement. Et pour cause, son nom est attribué à la célèbre plage éponyme se trouvant à son flanc Est. Au sable fin et rougeâtre, cette plage est la destination phare de ses adeptes. Ces derniers se comptent surtout parmi les Jijéliens d’Alger et ceux qui ont eu le bonheur de profiter des bons moments sur son sable fin. Une plage sur laquelle se croisent des milliers d’estivants chaque été. Par la grandeur de sa beauté, le bleu de la mer de ce rivage fait le reste et exerce une irrésistible influence sur les baigneurs.

L’ambiance est véritablement des grands jours sur cette plage couverte d’un bout à l’autre de parasols multicolores. Elle est l’une des plus connues et des plus célèbres tout au long de la corniche, qui reste encore à aménager en zones d’expansion touristique (ZET). La ZET de Ras Al-Afia est l’un des plus importants projets de la corniche, qui accuse, à l’instar des autres opérations retenues dans ce domaine, un retard dans sa conception.

S'étendant sur une superficie totale de 55 ha, cette ZET présente toutefois 13,58 ha aptes à l’aménagement. De cette surface, seuls deux lots de 7,5 ha ont été retenus. Le reste a été éliminé à cause des agressions que le site a subies. Le dossier de ce projet a été adressé une première fois au ministère pour agrément avant d’être réexpédié à Jijel. Ce renvoi est motivé par les terres appartenant à des privés qui sont intégrées dans cette ZET. Depuis, l’opération connaît des incertitudes même si les services concernés affirment que les enquêtes sont en cours en collaboration avec la direction du cadastre. À ce titre, il faut encore attendre que ces enquêtes s’achèvent pour espérer renvoyer le dossier de cette ZET au ministère. Une démarche qui risque de prendre plus du temps qu’il n’en faut eu égard à ces retards qu’accusent les projets des ZET à Jijel.

Et dire qu’à ce jour, ce sont les mêmes procédures qui rythment la conception de ces projets qui semblent être hypothéqués par des lenteurs administratives. En attendant l’aménagement de sa ZET, le phare de Ras Al-Afia continue de trôner sur son site tout en veillant à la sécurité de la navigation maritime. Sa splendeur assure à la corniche la garantie d’avoir un atout touristique de valeur. Pourvu qu’il soit réhabilité et que sa ZET soit concrétisée !

Réalisé par : ZOUIKRI AMOR

Source:www.liberte-algerie.com




lundi 26 juin 2023

vendredi 9 juin 2023

Grande distribution : le Français Auchan arrive en Algérie

 










Du nouveau pour le secteur de la grande distribution en Algérie. Une grande marque mondiale s'apprête à investir le marché algérien par l'ouverture d'un premier supermarché dans les mois à venir. Il s'agit du géant français Auchan.

L'un des problèmes majeurs du  commerce  en Algérie reste l'atomisation de l'activité qui empêche une meilleure régulation du marché du détail et une stabilisation des prix.

Il y a de rares expériences attendues au niveau local par des industriels algériens comme Cevital (Uno) et le groupe Arcofina (Ardis), mais les grandes enseignes étrangères sont très peu présentes.  

Mais les choses semblent commencer à bouger. Après Carrefour, qui a ouvert deux supermarchés à Alger (Mohammadia) et Bordj Bou Arréridj, l'autre grande marque française Auchan s'apprête à lui emboîter le pas.

Le géant français de la grande distribution a annoncé ce lundi 15 mai dans un communiqué de presse qu'un hypermarché de son enseigne ouvrira dans la capitale algérienne au quatrième trimestre 2023.

Il s'agit du fruit d'un partenariat avec un opérateur local, le groupe Great Way, basé à Rouiba et qui gère à travers tout le pays 80 magasins de textile et de vêtements de sport de grandes et marques mondiales.

L'emplacement exact de l'hypermarché Auchan d'Alger n'a pas été dévoilé. Il a été précisé qu'il sera doté d'une superficie de 5.000 mètres carrés.

Le groupe Great Way, présenté comme un « acteur majeur du commerce au Maghreb   », apportera sa logistique. Il dispose, selon le communiqué d'Auchan, de deux entrepôts d'une capacité totale de stockage de 12.000 mètres cubes.

Auchan en Algérie : un développement ultérieur suivi

Le partenariat entre Auchan et l'entreprise algérienne ne se limitera pas à l'hypermarché qui ouvrira avant la fin de l'année. « Un développement ultérieur à travers le pays est d'ores et déjà entraîné   », indique l'enseigne française.

Il s'agit d'un partenariat global très ambitieux qui vise à proposer une offre «  exclusive, qualitative et responsable  » qui sera « accessible au plus juste prix » et « dans un parcours de courses modernisé   ».

L'autre objectif est de favoriser l'émergence de filières agricoles locales pour « une alimentation saine  » et d’encourager le développement des industries agro-alimentaires.

Fondée en 1961 en France, l’enseigne Auchan est aujourd’hui présente dans 14 pays et compte 541 hypermarchés, 639 supermarchés et 156 supermarchés de proximité. Le nombre total de ses effectifs dépasse 200.000 employés et son chiffre d’affaires tourne autour de 50 milliards d’euros par an.

L’Algérie sera le troisième pays africain à abriter un hypermarché Auchan, après le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Tsa

vendredi 2 juin 2023

ملعب عالمي آخر في قسنطينة


تُحظى ولاية قسنطينة بِملعب ذي مواصفات عالمية، سيُنجز في المستقبل القريب.

جاء ذلك، الخميس، على لسان وزير الشباب والرياضة عبد الرحمان حمّاد، في جلسة الرّد على أسئلة نواب المجلس الشعبي الوطني.

وكان النّائب البرلماني محمد بوكرو من كتلة الأحرار، وراء هذا السؤال.

وأوضح الوزير حمّاد أن السلطات العليا للبلاد، رفعت التجميد عن مشروع تشييد ملعب فخم وعصري بِمدينة “الجسور المُعلّقة”. بعد أن سُجّل سنة 2007.

وأضاف أن الملعب الجديد سيُبنى في شكل مركب رياضي، مع حيازة مدرجات ميدان كرة القدم طاقة استيعابية تُقدّر بـ 50 ألف مُتفرّج.

وتابع وزير الشباب والرياضة يقول إن ملعب قسنطينة سيُنجز، استنادا إلى أولويات المُخطّط الوطني للاستثمار.

واختتم الوزير عبد الرحمان حمّاد، قائلا إنه يلتزم بِتجسيد هذا المشروع في أقرب تاريخ مُمكن.

وهكذا سيلتحق ميدان قسنطينة الجديد بِقافلة الملاعب الأخرى العالمية، المُشيّدة أو في طور الإنجاز بِوهران وبراقي والدويرة وتيزي وزو وسطيف وبشار وورقلة.

للإشارة، فإن ولاية قسنطينة تتوفّر على عدّة ملاعب، أفضلها ميدان “محمد حملاوي”، الذي شهد تأهّل المنتخب الوطني لِأوّل مرّة إلى كأس العالم، نسخة إسبانيا 1982، وتحديدا المباراة التصفوية الأخيرة ضد الزّائر النيجيري، وإيّاب نهائي رابطة أبطال إفريقيا (بِالصّيغة القديمة/ كأس إفريقيا للأندية البطلة) عام 1988، بين وفاق سطيف وضيفه نادي إيوانوانيو النيجيري، وبطولة إفريقيا للاعبين المحلّيين رفقة منافسة الأشبال مطلع العام الحالي، فضلا عن مسابقات أخرى.



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